Eugene Richards


Social / dimanche, avril 26th, 2020
Photographie issue du premier livre d’Eugene Richards, intitulé Few Comforts or Surprises: The Arkansas Delta
(https://eugenerichards.com/few-comforts-or-surprises/go0slvwzlutpjwejypharbdq33kkm4)

Sa vie

Eugene Richards

Eugene Richards est un photojournaliste américain né en 1944 à Dorchester, aux États-Unis.

Après des études de journalisme et de photographie, Eugene Richards s’engage, en 1968, comme volontaire et participe à la fondation d’un centre fournissant des services sociaux en Arkansas. 

Il écrit également pour un journal local, qui retrace les actions politiques menées par les activistes afro-américains luttant pour leurs droits et dénonce les violences infligées par le Ku Klux Klan. 

Il commence ensuite à multiplier les publications de ses photographies et gagne de nombreux prix, parmi lesquels le prestigieux titre de Photojournaliste de l’année, accordé par le International Center of Photography, pour son livre Below The Line : Living Poor in America, qui traite de la pauvreté dans le monde rural. 

En 1978, sa première épouse, Dorothea Lynch, atteinte d’un cancer du sein qui lui coûtera la vie, demande à Eugene Richards de l’aider à témoigner de cette épreuve. Il lui consacre un livre, publié après sa mort, en 1983. «A cette époque, la situation des femmes était très différente de ce qu’elle est aujourd’hui. Les femmes étaient dépossédées de leur corps, et le médecin s’adressait toujours au mari pour savoir, par exemple, si elle était capable de résister à la souffrance. En fait, les femmes sont très fortes ! Même si chacune vit cette épreuve de manière singulière. Dorothea a montré une capacité de résistance incroyable, jusqu’à la fin» explique Eugene Richards. 

Son oeuvre

L’écrasante majorité de ses photographies sont en noir et blanc. Avec celles-ci, il explore toutes les blessures des Etats-Unis : le fléau de la guerre, de la violence, de la drogue, de la pauvreté, des inégalités, du racisme…

Il se penche alors, avec beaucoup de tendresse, sur le quotidien des laissés-pour-compte. Ce faisant, il ne nous épargne pourtant aucun détail et observer certaines de ses photographies peut vite devenir insoutenable. 

La violence des émotions que l’on peut ressentir en observant ses œuvres est stupéfiante. 

Eugene Richards semble nous inciter à ouvrir les yeux. Après l’avoir fait, il n’est plus possible de retomber dans l’indifférence.

Eugene Richards est également l’auteur d’un excellent court-métrage (https://vimeo.com/100261439) intitulé But the day came, qui a remporté le prix de Meilleur Court-métrage au Full Frame Documentary Film Festival. 

« Graffiti », 1975. Photographie issue du livre Dorchester Days (https://eugenerichards.com/dorchester-days/ji1872n2ss7lasg1bkdbdcdndsn2v6)
 
« Home from Prison », 1986.  Photographie issue du livre Below the line: Living Poor in America (https://eugenerichards.com/below-the-line/wjs1sklptsq33h3w9nfftrqfiz1bfh)
« The son he abandoned », 1992. Photographie issue du livre Cocaine true Cocaine blue (https://eugenerichards.com/cocaine-true-cocaine-blue/jhs4hadmbk50bzva8fb6h1sem6a6ve
« Kimberly Rivera, war resister, and
her son », 2008. Photographie issue du livre
 War is personal (https://eugenerichards.com/war-is-personal/yvt6zi3pz1451idxr00rkz6sog5s8j)
« Injured Iraq War vet, Shurvon Phillip, and his mother, Gail
 Ulerie », 2008. Photographie issue du livre War is personal (https://eugenerichards.com/war-is-personal/r8bvb7gvqzd4nkfgpeza6tuqqkx0yc)
« Injured Iraq War veteran Dustin Hill with his daughter and wife », 2008. Photographie issue du livre War is personal (https://eugenerichards.com/war-is-personal/rnhi1pem17m5vj1clxo29f2qmaclms)

Sources : 

https://eugenerichards.com

https://www.nationalgeographic.com/contributors/r/photographer-eugene-richards/

https://next.liberation.fr/images/2017/11/17/eugene-richards-nobel-de-la-plaie_1610800

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